


Le groupe est né spontanément de la rencontre de nicaraguayennes et nicaraguayens souhaitant soulager leur mal du pays. Au départ, il ne s’agissait que de danser ensemble pendant notre temps libre, pour retrouver un peu de nos racines et partager des moments de joie.
Ce projet a pris une nouvelle dimension lorsque certains d’entre nous ont commencé à faire du bénévolat dans des EHPAD. Face à la solitude des résidents, nous avons compris que notre danse pouvait aussi apporter du réconfort et créer du lien. Nous avons alors confectionné nos propres costumes et commencé à proposer des représentations dans des établissements médico-sociaux, ainsi que dans des organisations telles que le Secours Populaire et France Terre d’Asile.
Aujourd’hui, nous répétons tous les dimanches et avons un calendrier de représentations que vous pouvez consulter dans la section « Prochains événements ».
Le groupe est sous l’égide de l’association culturelle Ecos de Cultura, loi 1901, fondée en 2023 .
Des artistes passionnées qui portent et transmettent le folklore nicaraguayen

« Pour moi, la danse est avant tout une forme de partage, un langage universel qui permet de communiquer et d’échanger au-delà des mots. »
J’ai découvert la danse à l’âge de 7 ans, un moment fondateur qui marque le début d’un engagement artistique et culturel profond.
Très tôt, je m’implique activement dans diverses activités culturelles au sein des établissements scolaires, où mon intérêt pour l’expression corporelle et les traditions populaires s’épanouit naturellement.
Guidée par une passion grandissante pour la danse folklorique, j’intègre à 13 ans le Ballet Folklórico Macehualt. Cette expérience, à la fois formatrice et déterminante, m’a permis de perfectionner ma technique, d’approfondir ma connaissance de la culture nicaraguayenne et de développer une sensibilité artistique nourrie par l’identité, la mémoire et la transmission.
En parallèle, je poursuis ma formation dans une école de danse, explorant une diversité de styles qui enrichissent ma vision globale de l’art chorégraphique et m’ouvrent à la pluralité des langages corporels.
Mon parcours m’a également conduite à exercer en tant que professeure et chorégraphe, animant des ateliers dans des centres pénitentiaires, des établissements scolaires, des MJC, et intervenant comme membre du jury lors d’événements culturels. Ces expériences m’ont permis de transmettre ma passion tout en valorisant la danse comme vecteur de lien social et d’émancipation.
Aujourd’hui, je continue de vivre la danse comme un espace d’expression, de partage et de célébration culturelle, profondément enracinée dans mes origines et portée par la beauté vivante du folklore.

« Notre culture est créée avec passion, pour être éternelle. Cette magie qui vit en nous touche l'âme de ceux qui la perçoivent. Notre mission est de veiller à ce qu'elle ne se perde pas. Vive notre culture et ses artistes !»
Nous avons l’immense privilège d’accueillir Sheila Blandino, figure emblématique du folklore nicaraguayen. Résidente à Paris depuis 50 ans, elle incarne avec grâce et conviction l’âme vivante de notre culture à travers l’art de la danse.
Née à Managua, elle débute très jeune sa carrière artistique en rejoignant, dès 1965, le groupe du célèbre compositeur Camilo Zapata,créateur du Son Nica. Parallèlement, elle transmet déjà sa passion en enseignant le folklore aux collégiens à l’Alliance Française de Managua.
En 1971, elle cofonde avec Alejandro Cuadra le tout premier ballet folklorique du Nicaragua, Macehuatl, qui deviendra une référence nationale et internationale. Ce projet pionnier marque le début d’un engagement profond pour la préservation et la valorisation des traditions folkloriques nicaraguayennes.
Installée à Paris depuis 1975, elle poursuit son œuvre en dirigeant le groupe folklorique Sacuanjoche, contribuant activement à la diffusion de notre patrimoine culturel en Europe. En 2023, elle rejoint le groupe Huipil, poursuivant ainsi son engagement artistique et son rôle de passeuse de mémoire.
Aujourd’hui, son héritage se perpétue à travers une troisième génération de danseurs passionnés, témoins vivants de son influence et de son dévouement à faire rayonner le folklore nicaraguayen au-delà des frontières.


“Danser pour ne pas disparaître”
La danse tisse un pont vibrant entre la mémoire et l’instant . Nos corps se font les miroirs des gestes des peuples autochtones, des rythmes ancestraux et de l’énergie des fêtes populaires. Plus qu’une simple forme d’expression, elle est un besoin intime d’équilibre , un lien indéfectible avec la terre natale, où se conjuguent art, transmission culturelle et engagement social.
N’hésitez pas à nous contacter si vous souhaitez nous inviter à votre événement.
Inscrit en 2008 sur la Liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité de l’UNESCO.
Expression virulente de protestation contre le colonialisme, El Güegüense est un drame satirique connu dans tout le pays. Il est représenté pendant la fête de Saint-Sébastien, patron de la ville de Diriamba, dans la province nicaraguayenne de Carazo. Synthèse des cultures indigène et espagnole, El Güegüense mêle le théâtre, la danse et la musique. Il est considéré comme l’une des formes d’expressions latino-américaines les plus remarquables de l’époque coloniale.
Alternant avec les défilés de rue, les pièces sont généralement jouées par huit personnages principaux accompagnés de danseurs et d’un ensemble de violons, de guitares et de tambours. Costumes, masques de bois, chapeaux et autres attributs distinguent les personnages. Elle est d’ailleurs si populaire que les Nicaraguayens ont inventé l’expression « se donner un air de Güegüense » pour qualifier quelqu’un qui respecte en apparence les règles tout en œuvrant habilement pour les ébranler.
Malgré sa popularité, El Güegüense est menacé de désaffection, voire de disparition, en raison de la difficile situation économique du pays, du soutien insuffisant apporté aux praticiens et du manque d’intérêt que lui portent les jeunes.

Terre de lacs et de volcans
Le Nicaragua est un pays d’Amérique centrale situé entre le Honduras et le Costa Rica. Il se distingue par la diversité de ses paysages, allant des volcans actifs aux vastes lacs, en passant par des plages sur les côtes pacifique et caraïbe. Sa population est chaleureuse et fière de ses traditions et résilients. Le Nicaragua, c’est une promesse de beauté brute.

Entre Pacifique et Caraïbes
Une richesse hydrologique unique
Rubén Darío (1867-1916) – Prince des lettres castillanes
Groupe de Folklore Nicaraguayen Association Ecos de Cultura • Loi 1901
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